Guerre en Ukraine : Trump affirme que Kyiv sera impliqué dans les négociations de paix

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Les Ukrainiens, premiers concernés par la guerre contre la Russie, pourront participer aux négociations sur leur avenir. Donald Trump a affirmé ce jeudi 13 février que l’Ukraine ferait bien partie des pourparlers pour mettre un terme à la guerre avec la Russie, affirmant que le président russe Vladimir Poutine «veut la paix». «Je pense qu’il me le dirait s’il ne le voulait pas», a déclaré le président américain à la presse depuis la Maison Blanche, au lendemain d’un appel avec le dirigeant russe.

De son côté, la France est inquiète que la nouvelle administration américaine «cède tout» à la Russie dans ses négociations de paix sur l’Ukraine, a déclaré ce jeudi son ministre des Armées Sébastien Lecornu. «Au moment où le président Trump dit : “il faut négocier, il faut imposer la paix par la force”, notre inquiétude à nous Paris est que cette force ne soit que faiblesse», a-t-il déclaré sur la chaîne BFMTV. Alors que Washington a affirmé qu’il n’y aurait pas de troupes américaines déployées en Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix et que Kyiv ne rejoindrait pas l’Otan, «vous avez quoi dans votre manche ?», s’est-il interrogé. «Au fond, ce qui peut nous inquiéter, c’est qu’à la fin, l’administration américaine cède tout.»

Enfin, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga a mis en garde, ce jeudi également, contre toute tentative de la Russie de «diviser le monde» en zones d’influence comme durant la guerre froide. «Les Russes tentent de prolonger la mentalité post-Yalta, quand une poignée de personnes autour d’une table divisaient le monde», a-t-il déclaré, en référence à l’accord signé à Yalta en février 1945 entre Roosevelt, Staline et Churchill pour préparer l’après Seconde Guerre mondiale et se répartir de facto des sphères d’influence.

«Nous ne voulons ni Yalta 2, ni Minsk 3», a déclaré le ministre à la presse. Il faisait ici référence aux accords conclus dans la capitale bélarusse Minsk, d’abord en septembre 2014 puis en février 2015. Ces accords visaient à mettre un terme aux affrontements entre l’armée ukrainienne et des séparatistes prorusses soutenus par Moscou, dans la province ukrainienne du Donbass.

Libération

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