Guerre en Ukraine : à Washington, la diplomatie du crash-test

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Mis en œuvre mercredi 12 février au nom du «réalisme» et du «bon sens» dont se prévalait déjà sans cesse le candidat Trump en campagne, le brutal réalignement de Washington sur la question de l’issue de la guerre en Ukraine n’a pas tant surpris les experts ès politique étrangère américaine que laissé la plupart médusés face au vertige historique de ses conséquences. «Ils doivent boire la vodka à la bouteille ce soir à Moscou», écumait au micro de CNN John Bolton – archétype de faucon néoconservateur et ex-conseiller de Trump lors de son premier mandat, dont il est devenu un critique virulent –, déplorant non seulement que soient annihilées à la fois trois très coûteuses et meurtrières années passées à isoler la Russie, la position américaine depuis 2008 sur l’adhésion à terme de l’Ukraine à l’Otan, «mais aussi les accords de Minsk [de 1991]». «Ça signifie que toutes les autres anciennes républiques soviétiques sont vulnérables à la même chose [que l’Ukraine] sans aucune indication que les Etats-Unis feront quoi que ce soit à ce sujet.»

De même qu’une semaine plus tôt, lorsqu’il annonça au débotté son intention de s’approprier la bande de Gaza – avec ou sans soldats et fonds américains, et puis finalement sans, mais «on» la prendra quand même –, Trump ne se contente pas de livrer au crash-test d’un direct sans filtre une nouvelle idée décoiffante et explosive, propice à bousculer enfin l’orthodoxie des vieux axes idéologico-stratégique

Libération

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