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La maternité des sportives professionnelles a longtemps été une sorte d’interdit, avant de devenir au mieux un angle mort dans le paysage sportif français. Partant, il fallait des pionnières : médaillée d’argent lors des derniers Jeux olympiques avec les Bleues à l’issue d’une finale de légende perdue d’un rien contre la sélection américaine (66-67), l’intérieure Marième Badiane (30 ans), de passage à Paris entre les matchs disputés par l’équipe de France et ceux de son club turc du Fenerbahçe d’Istanbul (elle a mis 30 points mercredi 12 février contre Budrum), s’est posée pour parler de son expérience, parfois délicate.
Pas tant de son fait, la Brestoise de naissance ayant par le passé su mener de front sa carrière de basketteuse et des études poussées (elle a une licence de biologie), mais par méconnaissance d’une problématique dont l’écosystème du basket n’avait jamais cru bon de s’emparer quand Badiane est tombée enceinte en 2019. Parce qu’elle incarne désormais un point de repère qui lui avait manqué à l’époque, elle a décidé de se raconter.
«Je n’avais pas prévu d’ê
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