Le RN confirme qu’il ne votera pas la motion de censure du PS contre François Bayrou

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François Bayrou semble en bonne voie pour résister à une sixième motion de censure. En dépit de l’affaire Bétharram, deux députés en vue du Rassemblement national ont en effet confirmé ce dimanche 16 février que le parti d’extrême droite ne votera pas le texte qui devrait être déposée en début de semaine par les socialistes.

Le PS a annoncé sa volonté de déposer en début de semaine une motion de censure de manière «spontanée», sur la base de l’article 49.2 de la Constitution, en réaction notamment aux propos du Premier ministre sur le «sentiment de submersion» migratoire. Le parti à la rose souhaite ainsi protester contre la «trumpisation et la lepénisation des esprits» au gouvernement.

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Pas de quoi emballer le RN. «Non, nous ne voterons pas [la motion de censure] parce que le Parti socialiste l’a déposée pour une seule et unique raison : revenir et contester les propos de bon sens, même s’ils sont insuffisants, du Premier ministre qui a parlé d’un sentiment de ‘‘submersion’migratoire’’», a estimé ce dimanche sur France Inter Thomas Ménagé, député RN du Loiret. De son côté, Jean-Philippe Tanguy a raillé sur LCI «une espèce de manœuvre de dispersion de la part des socialistes», qui «essayent de faire croire qu’ils lavent plus blanc que blanc» après «avoir sauvé les fesses de la macronie» en choisissant de ne pas renverser le gouvernement sur le budget.

Début février, le patron du RN Jordan Bardella avait déclaré que son parti ne voterait la censure sur le budget pour ne pas aggraver «l’instabilité». Dans la foulée, le vice-président Sébastien Chenu avait laissé entendre que ce principe s’appliquerait aussi à la future motion de censure déposée par le PS.

Mais jeudi, le vice-président du RN Sébastien Chenu avait ouvert une porte : «On a un Premier ministre qui visiblement est affaibli» par l’affaire Bétharram. Est-ce que tous ces gens peuvent revenir à leur devoir de façon sérieuse pour être au service de la France ? Ou est-ce qu’ils veulent faire autre chose ? S’ils veulent faire autre chose, peut-être que ça peut être l’occasion de leur donner leur bon de sortie», faisait mine de se questionner le numéro 2 de la formation d’extrême droite.

Le Premier ministre est sous pression depuis plusieurs jours dans le dossier des violences au sein de l’établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques. Samedi, il a tenté une opération de déminage, en recevant dans son fief palois des représentants des victimes. Après avoir défendu son action lorsqu’il était ministre de l’Education, le chef du gouvernement a promis des moyens supplémentaires aux victimes.

François Bayrou a en outre répété, comme devant l’Assemblée nationale mardi et mercredi après la publication d’une enquête de Mediapart, qu’il «n’était pas au courant» des accusations de violences sexuelles au sein de l’établissement, où étaient scolarisés plusieurs de ses enfants. Sans toutefois convaincre.

Le député RN Thomas Ménagé a d’ailleurs affirmé ce dimanche qu’il y aura «peut-être d’autres occasions de censurer le gouvernement. Nous, on ne se l’interdit pas, dans les prochains mois, dans les prochaines semaines».

Libération

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