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Le vent a tourné. Et Richard Ferrand l’a compris il y a une semaine lorsqu’il a reçu, mercredi 12 février, quelques coups de fil de ses relais au Sénat l’avertissant que, le matin même, une poignée de sénateurs LR avaient fait savoir qu’ils comptaient s’opposer à sa nomination à la présidence du Conseil constitutionnel par Emmanuel Macron. L’information a stupéfié le camp présidentiel, où l’on pensait acquis le vote (à bulletins secrets) des commissions des lois du Sénat et de l’Assemblée prévu ce mercredi 19 février en fin de matinée. La barre des trois cinquièmes de votes négatifs parmi les suffrages exprimés leur paraissait inatteignable, étant donné que le chef de l’Etat avait pris soin d’évoquer en amont la nomination de Ferrand avec Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet. Le président (LR) du Sénat et son homologue (Renaissance) l’avaient prévenu en retour de leur volonté de nommer le sénateur LR Philippe Bas et l’ex-députée Modem Laurence Vichnievsky, eux aussi soumis à validation mercredi. «Larcher a donné un accord pour que les choses se passent convenablement», affirmait la sem
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