Cessez-le-feu, exploitation de ressources, identité kurde… En Syrie, l’avenir du nord-est toujours incertain

Malgré quelques gestes d’ouverture, la prudence reste de rigueur. Depuis plus de deux mois que le régime Assad s’est écroulé, les autorités de l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (Aanes), aux commandes dans la région du même nom depuis 2013, ont à plusieurs reprises exprimé leur volonté d’aboutir à un accord avec le nouveau pouvoir à Damas visant à l’unification de la Syrie.

Mardi 18 février, les principales composantes du gouvernement autonome à dominante kurde, ainsi que sa branche militaire, les Forces démocratiques syriennes (FDS), ont conjointement réitéré leur engagement pour la «stabilité» et l’«unité» du pays. Elles annoncent s’être alignées sur le principe d’une «intégration des FDS dans l’armée syrienne», et du retour des administrations centrales sur les territoires de l’Aanes. Dans la foulée, le commandant des FDS, Mazloum Abdi, a félicité Ahmed al-Charaa pour sa prise de fonction