Gabriel Zucman, économiste : «Le coût politique de voter contre un impôt minimum sur les très grandes fortunes est devenu trop élevé»

Gabriel Zucman, économiste : «Le coût politique de voter contre un impôt minimum sur les très grandes fortunes est devenu trop élevé»

Главная страница » Gabriel Zucman, économiste : «Le coût politique de voter contre un impôt minimum sur les très grandes fortunes est devenu trop élevé»

Une étape de franchie. Jeudi soir, les députés ont largement voté, à 116 voix, contre 39, la proposition de loi des Ecologistes visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches. Ce dispositif concernerait, selon les rapportrices Clémentine Autain et Eva Sas, 1 800 personnes (0,01 % des contribuables) et rapporterait de 15 à 25 milliards d’euros. Il est directement inspiré des travaux de l’économiste français Gabriel Zucman, qui a travaillé l’an dernier aux réflexions du G20 sur impôt minimal mondial. Et doit rencontrer la semaine prochaine à Bercy les deux ministres Eric Lombart et Amélie de Montchalin. Ce spécialiste de l’interaction entre politique fiscale et inégalités, professeur à l’université de Berkeley en Californie et à l’Ecole d’économie de Paris revient pour Libération sur la portée de l’adoption de ce texte à l’Assemblée nationale.

Comment qualifiez-vous le vote de jeudi à l’Assemblée nationale ?

C’est une victoire historique. C’est la première fois qu’une loi de cette nature, qui vise à instaurer un taux minimum d’imposition sur les personnes ayant

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert