OM-Auxerre : la corruption présumée et la stratégie de la persécution

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Strike. Samedi, après la large défaite de l’Olympique de Marseille (0-3) au stade de l’Abbé-Deschamps à Auxerre, tous les échelons du club du Sud présents sur zone sont allés charger l’arbitre de la rencontre, Jérémy Stinat. Fabrizio Ravanelli, conseiller «institutionnel et sportif» : «Honteux. Jamais vu ça en quarante ans.» Adrien Rabiot, milieu de terrain international : «Assez scandaleux.» Roberto de Zerbi, le coach : «L’arbitre conditionne le match. Il n’a pas été serein. Il y a penalty clair et net sur [le défenseur marseillais Quentin] Merlin, puis l’expulsion [de son coéquipier Derek Cornelius]… J’espère que ces images ne seront pas vues car c’est mauvais pour le foot français.»

Puis le président, Pablo Longoria : «C’est de la corruption, la vraie corruption. Tout était prévu depuis le carton jaune de [Leonardo Balerdi] contre Angers.» Là, c’est quelque chose. Les Angevins se sont inclinés (0-2) contre les Marseillais le 9 février lors d’une rencontre où le défenseur argentin a pris le premier des trois avertissements qui lui a valu d’être suspendu à Auxerre, une absence «qui pèse lourd», avait souligné Roberto de Zerbi vendredi : Longoria affirme donc que son club est victime d’un complot au long cours, organisé par chacun des arbitres qui ont cartonné Balerdi depuis quelques semaines (à commencer par Hakim Ben El Hadj, qui officiait à Angers) et prémédité depuis on ne sait quelle salle des cartes.

On ne se fait pas plus d’illusion su

Libération

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