Guerre en Ukraine : face à Trump, Macron plaide un «deal rapide mais pas un accord fragile»

Guerre en Ukraine : face à Trump, Macron plaide un «deal rapide mais pas un accord fragile»

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Régler le conflit, oui, mais pas n’importe comment. Tel est le souhait du président français Emmanuel Macron, en visite ce lundi 24 février à Washington aux Etats-Unis. A l’issue d’un entretien dans le bureau ovale, Donald Trump et Emmanuel Macron ont donné une conférence de presse. Les pourparlers pour une paix en Ukraine, trois ans jour pour jour après le début de l’invasion russe, étaient au cœur des discussions. «Nous voulons un deal rapide, mais pas un accord qui soit fragile», a lancé le président français, aux côtés de son homologue américain Donald Trump.

Emmanuel Macron a assuré vouloir «la paix» en Ukraine, avertissant néanmoins qu’elle ne pouvait signifier la «capitulation de l’Ukraine». «Personne n’a envie de vivre dans un monde où la loi du plus fort peut s’imposer», a par ailleurs prévenu Emmanuel Macron, ajoutant qu’un cessez-le-feu entre Moscou et Kyiv «ne tient pas» sans garanties de sécurité.

Malgré les divergences manifestes entre les deux hommes, le président français s’est d’emblée montré disposé à quelques concessions, déjà esquissées au cours de deux mini sommets avec ses partenaires la semaine dernière à l’Elysée. «Les Européens sont prêts à aller jusqu’à l’envoi de troupes» pour vérifier que «la paix est bien respectée», a-t-il affirmé, assurant dans la foulée que les Vingt-Sept étaient prêts à «renforcer» leur défense commune.

Emmanuel Macron a également estimé que le président Trump avait «de bonnes raisons» de renouer le dialogue avec Vladimir Poutine, tout en demandant un «soutien américain» en cas de déploiement de soldats européens en Ukraine. Le républicain, qui mise avant tout sur son dialogue avec le président russe Vladimir Poutine pour faire cesser les combats, a aussi lancé que ce dernier serait d’accord avec le déploiement futur de troupes européennes en Ukraine, mais est resté évasif sur les garanties de sécurité qu’apporterait éventuellement Washington pour ces soldats.

De son côté, Donald Trump a assumé ce lundi soir que son gouvernement effectuait «une rupture nette» avec la diplomatie américaine «du passé» qu’il a qualifiée de «stupide». «Mon administration effectue une rupture nette avec les valeurs de politique étrangère de l’administration précédente et, franchement, du passé. J’ai fait campagne contre un establishment de politique étrangère vraiment très stupide», a déclaré le président américain.

Libération

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