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A partir du 1er août, «les utilisateurs non équipés d’un compteur évolué seront redevables d’un terme tarifaire permettant de couvrir les coûts engendrés, soit 6,48 euros tous les deux mois». Un surcoût de 38,88 euros chaque année. Pour les foyers qui, en plus, «ne communiquent pas leur index ou ne prennent pas de rendez-vous de relève, ce montant sera complété de 4,14 € supplémentaires tous les deux mois, pour couvrir les coûts additionnels dus aux contrôles accrus», soit un montant annuel total de 63,72 euros. La CRE précise toutefois que les foyers qui sont dans l’impossibilité technique de faire installer un compteur Linky seront toutefois dispensés de ces frais supplémentaires.
Lors d’un recensement daté du 31 août 2024, la CRE a chiffré à 2,1 millions le nombre d’utilisateurs qui disposaient encore des anciens compteurs d’électricité, contre 37,3 millions avec un Linky, pour beaucoup par souci de protéger leurs données personnelles. Ces foyers non équipés «engendrent des coûts particuliers (système d’information, relève à pied, contrôle, contact client supplémentaire)», estime la CRE pour justifier le surcoût. Depuis 2023, les abonnés qui refusent le boîtier jaune pouvaient éviter la sanction en transmettant leur relevé de compteur au moins une fois par an à Enedis, au risque de devoir payer un supplément de 54 euros. Ce ne sera dorénavant plus possible.
La Cour des comptes s’était penchée en septembre dernier sur les économies réalisées pour Enedis grâce à l’installation des compteurs Linky lancée en 2016. Plus de neuf foyers sur dix sont à présent équipés de ce nouveau compteur intelligent pour une économie de 311 millions d’euros entre 2016 et 2023. Le déploiement a coûté 4,6 milliards d’euros aux caisses de l’Etat, soit 18 % de moins que les prévisions initiales.
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