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Un temps, l’on se dit que Maman déchire, le deuxième docu familial d’Emilie Brisavoine (après Pauline s’arrache, 2015, décidément quel génie du titre) va ressembler au livre de Virginie Linhart, l’Effet maternel, charge terrible sur l’éducation un poil laisser-faire (on euphémise) dispensée par la mère de l’autrice dans les années 1970. Mais non – pas la même époque, ni le même milieu, ni le même ton, même si le tableau brossé par Maman déchire est effarant d’abandon. Le documentaire, hybride mêlant archives familiales filmées par le grand-père, images tournées récemment par Emilie Brisavoine, conversations FaceTime et vidéos YouTube un brin déjantées, n’est pas un film de dénonciation autant qu’un film qui cherche – le dialogue, peut-être la réconciliation, en tout cas une reconnaissance de la souffrance qu’ont été pour la cinéaste et son frère, très présent à l’écran, cet absentéisme maternel, cette irresponsabilité revendiquée, ces accès de violence.
Souvent drôle, notamment grâce aux contrepoints offerts par la voix off, celle de la cinéaste, et s’attachant aussi à ce que cette enfance a pu avoir de normal, Maman déchire sonde le grand mystère des origines à coups de lecture d’anciens jo
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