Eugénie Le Sommer bat le record de sélections en équipe de France et devient la footballeuse tricolore la plus capée

Eugénie Le Sommer bat le record de sélections en équipe de France et devient la footballeuse tricolore la plus capée

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Plus vraiment une bleue, plus que jamais une Bleue. Avec 199 sélections, l’attaquante de l’équipe de France de football, Eugénie Le Sommer, est devenue mardi 25 février la joueuse tricolore la plus capée de l’histoire, sélection masculine et féminine confondues. Elle a dépassé le record de Sandrine Soubeyrand en rentrant en jeu à la place de Marie-Antoinette Katoto, et en prenant le brassard en fin de match face à l’Islande en Ligue des nations au Mans (victoire des Bleues 3-2).

«Il y a de la fierté, du soulagement et puis, je suis contente de la victoire : sans elle, ce ne serait pas pareil, a réagi l’attaquante après le match. D’ailleurs, je n’y ai pas pensé en m’échauffant, en mettant mon maillot. J’étais concentrée sur le match, qui était serré et qui avait de l’enjeu. Mais l’ovation du public m’a rappelé que c’était spécial.» «J’ai connu Sandrine Soubeyrand quand elle a battu le record de Lilian Thuram ; j’étais là aussi quand elle a arrêté sa carrière, c’est un honneur pour moi de l’égaler», disait lundi celle qui est également, à 35 ans, la meilleure buteuse de l’histoire des Bleues.

L’attaquante de l’OL, 94 buts inscrits avec les Bleues, cumule désormais 199 sélections dont 143 titularisations, soit plus de 13 000 minutes jouées : bien plus qu’Hugo Lloris et ses 145 sélections, son pendant chez les Bleus. Sa première sélection remonte à février 2009, il y a 16 ans : «Je n’ai pas vu le temps passer», s’est étonnée l’avant-centre, dont la longévité au plus haut niveau «n’est pas le fruit du hasard» pour Laurent Bonadei le sélectionneur français.

«A mon arrivée, je voulais disputer mon premier match. Après j’ai voulu m’installer, revenir au rassemblement suivant, je ne me suis jamais dit que j’allais atteindre tous ces chiffres», a-t-elle expliqué. Le Sommer a participé à trois Jeux olympiques (2012, 2016, 2024) et quatre Coupes du monde (2011, 2015, 2019, 2023). Elle a atteint le dernier carré lors de son premier Mondial en 2011 (4e place) et des JO en 2012, mais a échoué le plus souvent en quart de finale dans les grandes compétitions, le plafond de verre des Bleues de sa génération.

En se retournant sur sa carrière, Le Sommer se remémore sa première apparition, le 12 février 2009 face à l’Irlande, et son retour chez les Bleues en 2023 après avoir été écartée pendant deux ans par Corinne Diacre, la sélectionneuse de l’époque. «Ma carrière aurait pu s’arrêter en 2021, mon histoire est particulière aussi, je n’aurais jamais imaginé tout cela, ce sont des moments clés», a-t-elle souligné. «Je m’étais dit que c’était peut-être la fin, on ne sait jamais ce qu’il va se passer, j’en suis la preuve».

Si Amandine Henry, 35 ans elle aussi, a pris sa retraite internationale l’été dernier après l’échec des JO, Le Sommer, comme Wendie Renard (34 ans, 168 sélections) sa capitaine à l’OL et chez les Bleues, a choisi de continuer au moins jusqu’à l’Euro, cet été en Suisse, qui pourrait être sa dernière grande compétition. «J’adore jouer avec elle car elle possède une intelligence de jeu au-dessus de la moyenne. Techniquement, elle est capable d’effectuer des gestes incroyables», vante Renard auprès de la FFF.

Pour la milieu Kenza Dali, «Eugénie c’est l’instinct, c’est une légende, c’est quelqu’un qui sait transformer de mauvais ballons, de mauvaises passes en bons ballons et c’est comme ça qu’on reconnaît les très bonnes joueuses». «Dans toutes les écoles de foot, il faut montrer ses appels, sa finition, sa vision du jeu», affirme de son côté Amel Majri, «elle bonifie toutes les joueuses qui jouent à ses côtés» et «c’est une joueuse intemporelle qui s’adapte à toutes les générations».

Selon Delphine Cascarino, «Eugénie, c’est la syndicaliste (rires). Elle fait avancer par ses engagements et c’est positif pour nous et pour les joueuses des générations futures». «Je sais que je peux inspirer, j’essaye d’être la meilleure possible car j’ai envie d’être un modèle pour les petites filles, répondait Eugénie Le Sommer après le match. Moi, je n’en ai pas eu et je sais que ça peut être important pour elles.»

Libération

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