En Israël, la foule se rassemble le long des routes pour les funérailles de la famille Bibas, otages tués à Gaza

En Israël, la foule se rassemble le long des routes pour les funérailles de la famille Bibas, otages tués à Gaza

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Des milliers de personnes se sont rassemblées, ce mercredi 26 février au matin, le long des routes en Israël pour saluer le passage du cortège funéraire transportant les dépouilles de Shiri Bibas et ses deux petits garçons tués en captivité à Gaza, devenus le symbole de la tragédie des otages. Les dépouilles de Shiri Bibas et de ses enfants, Kfir et Ariel, âgés de huit mois et demi et quatre ans au moment de leur enlèvement dans leur kibboutz de Nir Oz lors de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, ont été restitués à Israël la semaine dernière par le mouvement islamiste palestinien dans le cadre du cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Le cortège est parti de Rishon Letzion, ville au sud de Tel-Aviv, en direction de Nir Oz, le kibboutz de la famille Bibas dans le sud d’Israël, à une centaine de kilomètres de là. Une foule compacte s’est rassemblée sur les trottoirs de la ville, brandissant des ballons orange, devenus le symbole des enfants aux cheveux roux, agitant des drapeaux israéliens et des photos de Shiri, d’Ariel et Kfir. L’itinéraire du cortège acheminant les cercueils et la famille a été rendu public pour que les Israéliens puissent se rassembler sur différents carrefours.

La cérémonie des funérailles devait débuter par des éloges funèbres à 11 h 30, heure locale (10 h 30, heure de Paris), au kibboutz Nir Oz, qui seront retransmis en direct. La famille a demandé que le reste de la cérémonie reste privé. Avant le début de la cérémonie, le Parlement israélien à Jérusalem a observé, à 11 heures, heure locale, une minute de silence à la mémoire de la famille Bibas et des autres victimes de l’attaque du 7 octobre.

Quand le cortège de véhicules noirs est apparu à Rishon Letzion, la foule a entonné à mi-voix l’hymne national israélien, brisant le silence pesant. «C’est un des moments les plus durs depuis le 7 octobre», a dit, au bord des larmes, un commentateur de la 12, chaîne de télévision israélienne qui retransmettait la procession en direct.

«Je pense que si je m’arrête pour y penser plus d’une fraction de seconde, je me sens tellement malade, tellement malade», a déclaré Simi Polonasky, 38 ans, qui a fait le voyage depuis Miami, dans le sud-est des Etats-Unis, pour soutenir les familles d’otages. «Ce n’est pas une situation normale […] vous vous sentez tellement brisé que c’est presque difficile de continuer», a-t-elle dit à Rishon Letzion, en fondant en larmes. Des dizaines de personnes ont allumé des bougies au bord de la route. «Nous sommes ici pour serrer les gens dans nos bras, pour être renforcés et pour donner autant de force que possible», a dit pour sa part Mottel Gestetner, 41 ans, venu d’Australie.

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Le mari de Shiri Bibas, Yarden, avait lui aussi été enlevé le 7 octobre 2023 mais il a été libéré le 1er février dans le cadre d’un échange d’otages et de prisonniers avec le Hamas. «Depuis la fenêtre (de la voiture) aujourd’hui, je vois un pays brisé. Nous ne pourrons pas nous relever ou guérir tant que le dernier des otages ne sera pas rentré chez lui. Merci à tous», a déclaré sa sœur, Ofri Bibas, mercredi matin sur son compte Facebook. Dans un communiqué publié vendredi, Ofri Bibas s’en était pris directement à Benyamin Nétanyahou. «Nous n’avons pas reçu d’excuses de votre part dans ce moment douloureux», a-t-elle écrit, accusant le Premier ministre israélien d’avoir abandonné Shiri Bibas et ses enfants le 7 octobre 2023 et pendant leur captivité.

Libération

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