«Rangoni : Vois comme je bande ! Mais je veux aller au bonheur par une nouvelle route. Tullia : Par une nouvelle route ? Non, j’en atteste mes propres démangeaisons. Tu n’iras pas par une route nouvelle. Rangoni : Ma langue a fourché : par une nouvelle posture, voulais-je dire. Tullia : Et laquelle ? L’idée m’en vient à l’instant : on l’appelle le cheval d’Hector. Couche-toi sur le dos…»
Considérant qu’on peut être seul·e, à deux ou à plusieurs, et que le corps humain est soumis à certaines limitations – de mouvement, de rotation, d’élasticité, d’élongation, de musculation (on ne peut guère se gratter le dos avec son talon, ni plier le coude vers l’arrière) – combien existe-t-il, debout, couchées, assises, sur le flanc, à genoux, etc., de positions pour faire l’amour ou, dirait-on, de connexions possibles entre la bouche, la verge, la main, le sein, l’anus, la vulve, la langue, le pied, le nez et autres organes au choix ? Le Kamasutra en propose 64. Bien sûr, le comptage est risible, vu que l’arithmétique cède toujours à l’imagination. Mais quand même : le De figvris veneris en cite 90, de «L’homme penché en avant, recevant entre ses cuisses la femme couchée sur le dos, les jambes allongées», à «Groupe de cinq copulateurs», en passant par «Main tierce off
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