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Il est 16 heures. Rue de Rivoli, à Paris. Frédéric Taddeï grille une clope, entre dans une brasserie et commande un gin basilic. Tignasse grisonnante, éternelle allure de dandy, il se prête au rôle de l’intervieweur interviewé, un peu amusé, légèrement ironique. Copie conforme de l’image qu’il renvoie depuis trente ans. L’animateur télé et radio, qui reprend ce 1er mars la direction de Marianne, regarde brièvement en arrière : ses débuts à Actuel dans les années 1990, ses nuits blanches au caméscope dans Paris dernière, ses débats iconoclastes de Ce soir (ou jamais !), son éphémère passage au magazine masculin Lui, ses vingt ans derrière le micro d’Europe 1…
Mais aussi, plus récemment, une pige à CNews ou, plus controversé encore, un passage à Russia Today, interdite de diffusion en France depuis l’invasion russe en Ukraine voici trois ans. Après avoir enchaîné autant d’employeurs peu recommandables, on le croyait en déshérence, et voilà que cet «agitateur culturel», tel qu’il se définit parfois, rebondit pourtant, encore et toujours. De son propre aveu, quand Denis Olivennes (ex-directeur général de Libération, président de la société mère du journal), patron de
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