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Retrouvera-t-on un jour Joël Le Scouarnec (jugé depuis lundi 24 février pour violences sexuelles dans la plus grande affaire pédocriminelle de France) célébré avec ses coreligionnaires du monde entier, dans une internationale de la dégueulasserie documentée par les CV de chacun, des photos, des objets leur ayant appartenu, des reconstitutions de scènes de crime, du merchandising type mug, poster, tee-shirt ? Vu «Serial Killer : l’exposition», en cours ces temps-ci à Paris du côté de Montparnasse, on se dit que tout est possible. L’affaire, concoctée par le promoteur italien Italmostre, se proclame «un voyage unique dans l’esprit des tueurs en série» et s’emploie à faire monter l’adrénaline avant même l’entrée, par un teasing en amont – «l’exposition la plus discutée et fascinante de l’année». Avant Paris, elle a fait du bruit à Milan, Rome et Londres. Notre avis : elle est surtout discutable, carbure au sensationnalisme cheap sous couvert d’entreprise instructive, sans même s’embarrasser de rigueur.
«L’exposition répond à un besoin pédagogique et social autour des crimes violents, un sujet délicat et actuel, minaude un panneau préliminaire. Destinée en priorité aux jeunes générations, elle aborde des sujets comme le harcèlement, la justice pénal
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