En France, des maladies à caractère professionnel très sous-estimées

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Santé

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Une étude de Santé publique France publiée ce mercredi 23 octobre révèle une sous-déclaration des troubles musculosquelettiques en maladie professionnelle par les salariés. Faisant reposer le coût de la prise en charge des arrêts de travail sur l’assurance maladie et non sur les entreprises.

Voilà une étude de nature à faire réfléchir le gouvernement, prompt à dénoncer les «abus» en matière d’arrêts de travail. Ce mercredi 23 octobre, Santé publique France a dévoilé le résultat de travaux engagés dans le cadre du programme de surveillance des maladies à caractère professionnel. Objectif des chercheurs : évaluer, non pas les «abus», mais au contraire la sous-déclaration par les salariés des troubles musculosquelettiques générés par leur emploi. L’exploitation des données de la Sécurité sociale sur les années 2016-2017 et 2018-2019 leur a permis d’évaluer l’ampleur du phénomène.

«Un phénomène d’ampleur considérable»

Les résultats laissent pantois. Sur ces deux périodes, entre 50 et 75 % de l’ensemble des troubles musculosquelettiques considérés (épaule, coude, rachis lombaire, syndrome du canal carpien) touchant les salariés n’ont pas fait l’objet de déclaration en maladie professionnelle. «C’est un phénomène d’une ampleur considérable», martèlent les chercheurs. Et dont les conséquences sont doubles : pour les salariés, c’est renoncer à des droits à indemnisation spécifiques. Côté Sécurité sociale, c’est faire supporter à la branche maladie financée par les assurés sociaux le coût d’arrêts de travail qui auraient dû l’être par la branche «risques professionnels» financée par les entreprises…

Dans le détail, ce sont les troubles musculosquelettiques de l’épaule qui sont les moins déclarés par les travailleurs, et même de moins en moins : si elle est res

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