Pour alerter sur les déserts médicaux, des maires «interdisent aux habitants de tomber malade»

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Poussée de Nièvre

Les déserts médicaux sont un problème pour l’ensemble de la France, mais la Nièvre est particulièrement touchée. Au point qu’un «pont aérien» avait été mis en place en janvier 2023 afin d’amener depuis Dijon, une fois par semaine au moins, plusieurs médecins à l’hôpital de Nevers. C’est pour alerter une fois encore sur ce sujet, objet d’un groupe de travail transpartisan mené par le député PS Guillaume Garot à l’Assemblée, que plusieurs communes du département ont pris des arrêtés symboliques. «Il est formellement interdit à tout habitant de tomber malade, sous peine de ne recevoir aucune prise en charge médicale en raison de la fermeture répétée des services d’urgences», peut-on ainsi lire dans l’arrêté pris d’abord par la commune de Decize. Le sujet est «très grave», expliquait lundi à l’AFP Justine Guyot, la maire PS de la ville. «Je voulais donc interpeller» en prenant cet arrêté «ironique» le 8 octobre, explique-t-elle après l’avoir envoyé à l’ensemble des communes de la Nièvre. Depuis, une vingtaine de maires l’ont copié.

Les 4 fantastiques et le surfeur d’argent

Il y avait la théorie de Schrödinger, dont le chat est à la foi