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Le bureau du maire a été dévasté, l’informatique de la commune est hors service, le téléphone ne passe plus, Internet n’en parlons pas, même le réseau radio Quartz des gendarmes est aléatoire : à Saint-Benoît, dans l’est de la Réunion, les pouvoirs publics ont bien du mal à gérer l’après-Garance, ce samedi 1er mars. L’alerte rouge a été levée à 10 heures par le préfet Patrice Latron, le cyclone (désormais au stade de tempête tropicale) ayant poursuivi sa route vers le sud dans l’océan Indien. Les habitants peuvent enfin sortir de chez eux.
Chacun évacue sur le bord de la route les kilos de branchages tombés dans le jardin. Beaucoup partent faire des courses, occasionnant des bouchons en raison des voies encombrées de branches ou d’arbres déracinés. Mais à Saint-Benoît, une des communes qui a le plus souffert, les sinistrés sont encore dans la panade. Alban tempête devant la mairie, accusant les pouvoirs publics de l’avoir abandonné. Trois arbres sont tombés sur sa maison hier matin : «La moitié de la case n’existe plus ! On a failli être écrasés, ma femme, mes enfants et moi. On
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