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Analyse
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La réunion de jeudi 24 octobre organisée par la France vise à tenter d’apporter un semblant de stabilité à un Etat défaillant et à encourager un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Le tout sans illusions face aux tensions.
L’effondrement spectaculaire d’un immeuble sous une frappe de l’aviation israélienne à Beyrouth ou ailleurs au Liban est aussitôt suivi par l’arrivée des secours pour évacuer les victimes, puis les bulldozers entrent en action rapidement pour déblayer les décombres et, peu après, des volontaires se présentent souvent pour prendre en charge les habitants sans abri. Une efficacité surprenante dans un pays «en danger de mort et de dislocation», selon les mots de Jean-Yves Le Drian, l’ancien ministre des Affaires étrangères, devenu l’envoyé personnel du président français pour le Liban. Un pays «au bord de l’effondrement», a décrit pour sa part la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, lors de son passage à Beyrouth, à la veille de sa participation à la Conférence internationale de soutien à la population et à la souveraineté du Liban, organisée jeudi 24 octobre à Paris.
C’est en effet un Etat libanais depuis longtemps délabré qui doit faire face ces dernières semaines aux attaques dévastatrices d’Israël visant le Hezbollah. Sans président de la République depuis deux années entières, géré par un gouvernement intérimaire dit «d’expédition des affaires courantes» depuis trois ans, un Parlement élu en 2022 qui
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