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L’affaire Amra ne cesse de s’étendre. Huit nouvelles personnes ont été interpellées ce lundi 3 mars et placées en garde à vue dans l’enquête sur l’évasion mortelle de Mohamed Amra en mai 2024, a fait savoir le parquet de Paris. Le narcotrafiquant est resté en cavale pendant neuf mois avant d’être arrêté en Roumanie et remis à la France mardi 25 février. Selon le site Actu 17, ces huit arrestations ont eu lieu en Ile-de-France ainsi que dans les régions de Rouen et Evreux.
Au total, 19 suspects, en plus de Mohamed Amra lui-même, ont déjà été mis en examen la semaine dernière. Quinze d’entre eux ont été incarcérés et quatre placés sous contrôle judiciaire.
Un homme avait été interpellé en Espagne et deux hommes au Maroc dans le cadre de cette information judiciaire menée par la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé (Junalco). Ils pourraient être extradés ou remis à la France dans les prochaines semaines.
Ces personnes sont soupçonnées, à des degrés divers, d’avoir participé aux divers projets d’évasion de Mohamed Amra, dont celle qui a fini tragiquement à Incarville (Eure) le 14 mai 2024 avec la mort de deux agents pénitentiaires, Arnaud Garcia et Fabrice Moello, et des blessures pour trois autres.
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Les enquêteurs de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO), chargés des investigations, ont ratissé un «cercle extrêmement large» de personnes dont l’implication est «assez mince», avait précisé une source proche du dossier.
Parmi les personnes mises en examen figurent des membres présumés du commando mais aussi Jean-Charles P., présenté par une source comme un très proche d’Amra et son possible mentor. D’autres mis en cause semblent avoir des rôles secondaires : achat d’outils pour l’un, location de voiture pour un autre, récupération d’échelles télescopiques pour un troisième, etc.
Certains sont aussi accusés d’avoir aidé le narcotrafiquant dans sa fuite, qui a été écourtée le 22 février lors de son arrestation à Bucarest. Il vivait avec de faux papiers depuis le 8 février dans un appartement dans la banlieue de Bucarest, selon la police roumaine. «L’hypothèse la plus probable» est qu’il soit resté en France jusqu’à son départ en Roumanie début février, avaient confié deux sources proches de l’enquête.
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