Jean-Louis Debré, un enfant de la Ve soucieux de l’Etat de droit

Jean-Louis Debré, un enfant de la Ve soucieux de l’Etat de droit

Главная страница » Jean-Louis Debré, un enfant de la Ve soucieux de l’Etat de droit

Les romans de Jean-Louis Debré, écrits à la fin de sa vie, ne passeront sans doute pas à la postérité. On se souviendra plutôt de cet attachant gaulliste pour sa bonhomie, son humour souvent vache, surtout s’agissant de son camp politique, et son ouverture. L’homme qui avait pour sonnerie de téléphone la Marseillaise (et l’Internationale pour les numéros correspondant à ses amis – nombreux – de gauche) avait su gagner le respect de l’ensemble du spectre politique entre 2002 et 2007 au perchoir. A la présidence de l’Assemblée nationale, le fils de Michel Debré, celui qui fut le rédacteur de la Constitution en 1958, a toujours baigné dans la politique et le gaullisme. «Je suis le fils du père de la Constitution, la Constitution est donc un peu ma sœur», m’avait-il dit – très content de son mot d’esprit – lors d’un entretien en 2018.

Debré aimait l’idée gaullienne du «rassemblement» qui lui permettait de transcender les clivages et de faire régner un ordre à la fois ferme, potache et bienveillant dans l’hémicycle. Il y avait quelque chose d

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert

Christophe Honoré, l’art du temps

Il faut tendre l’oreille pour entendre Christophe Honoré en ce lundi de janvier. Non que la rencontre soit placée sous le sceau du secret. L’explication est plus prosaïque : un…