Ursula K. Le Guin joue à saute-mouton planétaire

Ursula K. Le Guin joue à saute-mouton planétaire

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A première vue, ce n’est pas la meilleure fiction d’Ursula K. Le Guin, un vote conclurait sans doute – à la majorité – à la Main gauche de la nuit, mais c’est sans doute l’une des plus ludiques. On y voit l’imagination de l’Américaine disparue en janvier 2018 se déployer comme un éventail, créant des univers différents à chaque chapitre. Le véhicule pour aller de l’un à l’autre est tout simple, elle l’a baptisé la «méthode de Sita Dulip». Un jour, le vol de Chicago à Denver que doit prendre Sita Dulip est retardé, vraiment très retardé. S’ennuyer ferme dans l’aéroport lui fait découvrir un immense champ d’exploration, «par la grâce d’une simple torsion associée à un glissement, plus facile à exécuter qu’à décrire, elle pouvait se rendre n’importe où – se trouver n’importe où – puisqu’elle était déjà dans un état d’entre-deux». Comme elle l’apprend ensuite, un mélange de mal-être, de tension, d’indigestion et d’ennui est le principal catalyseur du voyage interplanétaire, et de préférence muni du Guide pratique interplanétaire de Rornan et d’un «traductomate» pour pouvoir communiquer. C’est la rampe de lancement pour un ailleurs – pour un autre plan – avec un retour dans la salle d’embarquement au moment nécessaire. L’exploration de la narratrice fait le lien d’une nouvelle à l’autre, d’un plan

Libération

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