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Alors que la France a annoncé son intention de rehausser ses dépenses militaires et qu’un Conseil européen extraordinaire se tiendra à Bruxelles jeudi 6 mars pour examiner le plan à 800 milliards d’euros de la commission pour «réarmer l’Europe», Aurore Lalucq, la députée européenne qui préside la commission des affaires économiques et monétaires au Parlement, considère que l’heure est celle de l’«économie de guerre». La coprésidente, avec Raphaël Glucksmann, du parti Place publique, insiste sur la nécessité de «prendre soin de la population» et de financer les dépenses militaires par des hausses de recettes et non par des «politiques antisociales».
Emmanuel Macron veut accroître les dépenses militaires dans le budget français, à quel prix ?
Nous n’avons pas le choix que d’augmenter les dépenses de défense, mais il faut aussi augmenter les recettes. Il ne faut pas faire davantage d’économies ailleurs, il faut arrêter d’utiliser chaque événement tragique comme prétexte pour mener des politiques antisociales. Ça suffit. En économie de gue
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