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Ambiance pesante sur les questions environnementales. L’Europe avait ajourné sine die en 2022 le règlement Reach 2 qui devait améliorer la régulation des substances chimiques dangereuses. Le 26 février dernier, sa nouvelle directive «Omnibus» se propose d’augmenter la compétitivité en détricotant l’European Green Deal et en réduisant les obligations environnementales des entreprises. La France veut aussi simplifier des réglementations, sur les pesticides en particulier, dont les agriculteurs paient tant les frais financiers et sanitaires. Les institutions gérant l’environnement sont défiées. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes surenchérit sur les mots du Premier ministre contre l’Office français de la biodiversité, dans une lettre aux agriculteurs le 7 février dernier mettant en porte-à-faux des fonctionnaires qui appliquent les lois votées de la République. Le président du Sénat, relayé par la présidente d’Ile-de-France, tire à boulets rouges (sur la base de coûts erronés) sur l’Ademe, qui nettoie pourtant les sols pollués. Pis, le contexte international relègue ces questions au second plan.
Et parmi ceux qui œuvrent pour la biodiversité, les sols, la qualité de l’air ou de l’eau, c’est le flottement. Leur engagement, leur travail a-t-il encore un sens ? Je les croise des dizaines de fois chaque mois, en
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