Pour réarmer l’Allemagne, le futur chancelier jette aux orties la sacro-sainte discipline budgétaire

Pour réarmer l’Allemagne, le futur chancelier jette aux orties la sacro-sainte discipline budgétaire

Главная страница » Pour réarmer l’Allemagne, le futur chancelier jette aux orties la sacro-sainte discipline budgétaire

L’histoire s’accélère en Allemagne, comme lors de la chute du Mur. Mais cette fois, dans le sens contraire : on ne parle plus de paix comme en 1989 mais bien du retour de la guerre. Le Wind of Change, chanson du groupe allemand Scorpions sur cette fin de la guerre froide, a cédé la place à un vent mauvais qui fait peur aux Allemands. Ils sont donc prêts à pardonner à Friedrich Merz d’avoir menti pendant sa campagne électorale sur le «frein à la dette» qui limite constitutionnellement le déficit budgétaire annuel à 0,35 % du produit intérieur brut. Au lendemain des législatives du 23 févier, le futur chancelier conservateur jurait encore qu’il ne toucherait pas à la discipline budgétaire. «Il est exclu que nous réformions le frein à l’endettement dans un proche avenir», déclarait alors Merz.

Qui a complètement changé de cap, mardi 4 mars, en annonçant une réforme constitutionnelle pour se libérer de ce carcan financier, dénoncé par la gauche pendant la campagne, mais aussi la création d’un fonds spécial de 500 milliards d’euros pour combler l’immense retard d’investissements dans les in

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert

«Notre Famille afghane», retour au pays fatal

Photographie Article réservé aux abonnés Dans une saga intime et sociale, le photographe Olivier Jobard suit pendant treize ans le quotidien d’un jeune exilé afghan et ses proches, ballottés entre leurs…