Dans les cartons du centre Pompidou : «En matière de transport aussi, chaque pièce est unique»

Après la Bibliothèque publique d’information la semaine dernière, c’est au tour des collections permanentes, aux niveaux 4 et 5 du centre Pompidou, de fermer leurs portes pour cinq ans le 12 mars après trois jours de festivités. Si Beaubourg continuera d’accueillir des expositions temporaires jusqu’à la rentrée (Suzanne Valadon, Paris noir ou Wolfgang Tillmans), et entame d’ores et déjà sa tournée des grands-ducs – à travers son programme «Constellation» qui lui permettra pendant les travaux d’essaimer ses œuvres du Grand Palais au centre Pompidou-Metz en passant par quantité de musées en France ou à l’étranger, la fermeture des collections permanentes marque une étape marquante (et émouvante) de la fermeture progressive de Beaubourg. Libé laisse la parole pour l’occasion à quelques-uns des 86 joyeux «pompidoliens», agents du centre, anciens directeurs ou conservateurs qui, aux côtés d’artistes comme Orlan, Alain Séchas ou Clément Cogitore, nous inviteront à redécouvrir tout le week-end des chefs-d’œuvre et autres trésors moins connus de la fabuleuse collection d’art moderne et contemporain, l’une des deux plus importantes au monde.

«La Forêt d’Eva Jospin vient tout juste d’entrer dans les collections. Ces cinq panneaux en carton finement ajourés m’ont posé un défi en matière de conditionnement ! Au centre Pompido