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L’insulte au président Zelensky dans le Bureau ovale, et à travers lui à tous les démocrates, ne doit pas cacher une autre guerre liberticide que mène Trump : celle contre la science et la recherche. Coupes budgétaires, licenciements massifs, censure de certains sujets (climat, inclusion, diversité…), destruction de sites web et d’archives, interruptions de collaborations internationales, suspension de programmes de recherche médicale humanitaire… Alors que la science progresse à pas de géant, une offensive réactionnaire d’ampleur jamais vue, portée plus largement par les extrêmes droites dans le monde, vise à nier, censurer, brider, briser la science. Cela ne changera pourtant rien à la réalité : nous en serons juste les victimes, sans savoir l’affronter.
Cette attaque sans précédent est doublement paradoxale. D’abord, parce qu’elle est portée dans le pays qui abrite le plus grand nombre de prix Nobel. Ensuite, parce qu’elle mobilise des technologies scientifiques ultramodernes (réseaux sociaux, intelligence artificielle…) au service de… l’anti-science.
Alors que nous n’en avons jamais eu autant besoin pour comprendre le monde et affronter les défis de notre temps, la science recule. En France, elle régresse dans les programmes de l’Education nationale. Les vocations scientifiques diminuent pour l’enseignement, la recherche et les métiers d’ingénieur, notamment chez les filles. La défiance à l’égard des «sachants» augmente, y compris violente. Quant aux décideurs politiques,
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