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«Le voisinage !» Tel est au fond le sujet des Archives du Chant des Oiseaux, roman de 1895 de Wilhelm Raabe, né en 1831 et mort en 1910, et le deuxième traduit par les éditions Circé (qui en annoncent deux autres à l’automne) après la Chronique de la rue aux Moineaux l’an dernier. Le voisinage : «Un mot qui malheureusement désigne pour un nombre toujours grandissant de personnes une notion dans laquelle elles ne se retrouvent qu’avec peine, qu’en se remémorant et en réévaluant toutes sortes de lectures agréables qu’elles ont faites autrefois. […] Nous l’avions encore dans notre enfance, ce sentiment de vivre au sein d’un voisinage et de participer à cette vie.» C’était ça, le Chant des Oiseaux, un lieu qui, proustiennement, n’appartenait pas qu’au monde de l’espace où on l’aurait situé pour plus de facilité. C’était à la fois des vies et une façon de vivre, à une époque où les villes allemandes ne comportaient pas cent mille habitants. Le narrateur de ces Archives qui habite désormais Archivstrasse y vivait à l’égal d’un garçon et d’une fille formant un trio qui n’existe plus dès la première page, où une lettre signée de la désormais «veuve Mungo» annonce au narrateur la mort de l’ami Velten. A partir de là, apparaissent «le royaume imaginaire de la jeuness
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