La France plutôt accueillante pour les femmes actives, selon «The Economist»

Cet article est publié dans le cadre du «Libé des solutions spécial 8 mars», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque samedi 8 et dimanche 9 mars.

Comme chaque année le 8 mars, l’hebdomadaire britannique The Economist publie son classement des meilleurs pays pour les femmes actives au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques. En 2024, la France se place en cinquième position sur 29, ex æquo avec la Nouvelle-Zélande et le Portugal. Les pays nordiques caracolent en tête de cet index sur le «plafond de verre», qui vise à comparer les conditions de travail pour les femmes : Suède et Islande en bons premiers, suivis par la Finlande et la Norvège. Tout en bas se situent la Turquie, la Corée du Sud et le Japon.

Pour construire cet index, The Economist a compilé une série d’indicateurs d’écarts entre les genres en fonction du niveau d’études, des écarts de salaires… La France fait mieux que la moyenne en termes de taux d’emploi, de présence dans les conseils d’administration et de répartition des postes à responsabilité. En revanche, elle est très mal placée en termes de durée du congé maternité, qui est plus court que dans la plupart des pays d’Europe.