«Ce que j’espère, c’est retourner sur ma terre natale» : en Corée, les dernières familles séparées voient leurs espoirs de retrouvailles s’éloigner

«Ce que j’espère, c’est retourner sur ma terre natale» : en Corée, les dernières familles séparées voient leurs espoirs de retrouvailles s’éloigner

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«Mon seul rêve, c’est de retourner en Corée du Nord avant ma mort.» À 96 ans, Bae Gi-yeol sait que le temps est compté. Ancienne institutrice dans la province du Hwanghae, près de Pyongyang, elle s’est rendue à plusieurs reprises en Corée du Nord dans l’espoir de revoir son oncle dont elle a perdu la trace pendant la guerre. Depuis les années 80, les deux gouvernements ont organisé plus d’une vingtaine de réunions familiales intercoréennes pour permettre aux proches séparés par la guerre (1950-1953) de se revoir. La dernière a eu lieu en 2018, au moment du réchauffement des relations entre les deux pays, qui sont techniquement toujours en guerre. Mais après l’échec du sommet de Hanoï entre Donald Trump et Kim Jong-un en février 2019, et avec la pandémie de Covid-19, le royaume ermite s’est encore plus refermé sur lui-même.

Mi-février, les autorités sud-coréennes ont même annoncé que le régime nord-coréen était en train de démanteler le centre de réunion du mont Kumgang, qui servait de lieu de retrouva

Libération

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