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Témoignage
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Chez le psy, la dernière séance peut être marquante. Triste ou joyeuse, chargée d’indifférence ou de gratitude, elle occupe une place particulière dans le souvenir des patients. Dans ce quatrième épisode, Aurélie, 45 ans, a connu une fin de thérapie en demi-teinte.
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Comment dire adieu à son psy ? Qui dira, pour la dernière fois, le redouté «bon, on va s’arrêter là» ? Après avoir versé des hectolitres de larmes, s’être montré nu et fragile, avoir raconté ses secrets les plus inavouables et passé une quantité folle d’heures dans ce cabinet que vous connaissez par cœur, la fin d’une thérapie est souvent un moment délicat, chargé d’attentes. Freud lui-même y a consacré un livre, Analyse avec fin et analyse sans fin (1937), sur ce moment crucial qui signe aussi pour le thérapeute la réussite ou non du travail accompli. Aujourd’hui, Aurélie (1), 45 ans, artiste à Aubervilliers, a dû mettre fin à une analyse de vingt ans qui l’épuisait, non sans regrets.
«J’ai fait une bonne vingtaine d’années de thérapie, toujours avec la même psychanalyste. Je suis artiste plasticienne, donc mon métier m’oblige parfois à partir à l’étranger pour de longues périodes, pour des expos ou des résidences. Malgré ça, elle veut que l’on se voie trois fois par semaine, deux dans le pire des cas. Quand je ne peux pas être là physiquement, on fait la consultation par télép
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