Passée par Canal et France Inter, Morgane Cadignan reconnaît qu’elle n’est pas à l’aise dans notre époque. Dans La nuit je mens, son seule en scène (à la Comédie de Paris jusqu’en juin), qui est bien une référence au titre de Baschung, elle s’amuse des grands et petits mensonges du quotidien.
Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescente ?
Tous ensemble de Johnny Hallyday. A ce jour, je n’ai aucune idée de pourquoi.
Le dernier disque que vous avez acheté ?
Je streame beaucoup, je n’ai pas acheté de disque depuis longtemps car je n’ai pas de matériel, mais j’ai reçu le vinyle Brûler le feu de Juliette Armanet. J’attends de recevoir une platine maintenant.
Ecoutez-vous de la musique en travaillant ?
En général je mets des playlists de piano ou de musique classique. Ou des playlists «sons de la forêt tropicale», parfois au milieu il y a un singe qui hurle et je sursaute.
La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?
Regarde-moi (teste-moi, déteste-moi) de Priscilla.
Le disque que tout le monde aime et que vous détestez ?
A l’époque j’avais eu du mal à capter l’engouement autour de PNL. Et je n’arrive pas à être fan des Beatles, pourtant j’essaie souvent.
Le disque pour survivre sur une île déserte ?
Un qui se mange. Sinon Lay Low de Lou Doillon.
Y a-t-il un label ou une maison de disques à laquelle vous êtes attachée ?
Ed Banger me rappelle énormément de chouettes souvenirs nocturnes.
Quelle pochette de disque avez-vous envie d’encadrer chez vous ?
Grace de Jeff Buckley. Parce que j’adore l’album et que c’est le seul qu’il a eu le temps de faire ce qui est à la fois dramatique et unique. Mais aussi parce que j’aime l’air concentré qu’il a sur la photo et sa manière d’empoigner le micro pour aller au combat, ça me fait un peu penser au stand-up.
Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?
Grace de Jeff Buckley.
Votre plus beau souvenir de concert ?
Diam’s à l’Olympia. Il y avait une ambiance de folie, j’étais au troisième rang, je crois que c’était mon premier concert. Je n’arrêtais pas de me dire : «Elle est trop forte !» On ne savait pas encore qu’elle allait arrêter. J’ai eu de la chance.
Allez-vous en club pour danser, draguer, écouter de la musique ou n’allez-vous jamais en club ?
J’y vais de moins en moins mais j’aime aller danser, en général sur des tubes bien mainstream avec une chorégraphie mal reproduite. Je crois que c’est le dernier endroit où j’irais pour draguer. Et vu mes chorégraphies, on ne me drague pas vraiment non plus.
Votre musique de film préférée ?
Le disque que vous partagez avec la personne qui vous accompagne dans la vie ?
Le disque rayé de mes pensées obsessionnelles que mes potes se tapent en toute saison.
Le morceau qui vous rend folle de rage ?
Yellow Submarine, pour moi l’équivalent entêtant de Baby Shark.
Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?
Caviar I de Meryl.
Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?
Peut-être TLC ou Destiny Child, un truc bien années 2000 et R’n’B. Si tu es membre de ce genre de groupe c’est un peu obligé d’être stylée non ?
Le morceau qui vous fait toujours pleurer ?
Le générique du Roi et l’oiseau par Stanislaw Wistocky
Quels sont vos trois titres fétiches ?
Dire Straits, Sultan of Swings (1978). Petula Clark, La nuit n’en finit plus (1988). Beyoncé, Daddy’s Lesson (2016).
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