Avec Frédéric Paulin, retour auprès des Français pris au piège de Beyrouth

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Ils sont tous là, à nouveau, et l’on est heureux de les retrouver, comme de vieux cousins perdus de vue depuis un bail. Il y a Philippe Kellerman, le haut fonctionnaire français anciennement en poste à Beyrouth et dont le fils militaire a suivi les traces, le Libanais maronite Michel Nada qui a fui les déchirements de son pays pour briguer la mairie de Nice, les agents de la DGSE et de la DST Dixneuf et Caillaux qui aiment la même femme, la chiite Zia que Kellerman ne parvient pas à oublier même si elle se livre au terrorisme, et beaucoup d’autres encore qui passent et repassent dans des scènes très courtes qui s’enchaînent si vite qu’à peine remis d’un d’attentat vous vous retrouvez pris dans une autre baston et il y en a plus de 400 pages comme ça, trépidantes, haletantes évoquant des souvenirs enfouis loin dans la mémoire, par exemple ces photos d’otages qui apparaissaient chaque soir au journal télévisé dans les années 80.

Le deuxième tome de la trilogie libanaise entreprise par Frédéric Paulin vient de paraître et il ne faut surtout pas le manquer. Il parlera peut-être davantage encore à toutes celles et tous ceux qui suivent le conflit libanais, car il ra