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Samedi, nous étions le 8 mars, qui est, précisons-le pour la suite, la journée internationale des droits des femmes, et le Premier ministre François Bayrou a commenté la chose ainsi :
«8 mars, nos pensées, notre souci, nos messages, notre sollicitude doivent être dirigés vers les petites filles et les femmes d’Iran et d’Afghanistan interdites de sortir, interdites de vivre libres».
D’abord, quelqu’un aurait peut-être pu dire à François Bayrou qu’il est a minima maladroit de dire aux femmes qui elles doivent défendre un 8 mars. Mais au-delà, ce tweet est injuste pour de très nombreuses raisons. Un point sémantique : les féministes se battent depuis des années pour qu’on ne dise pas «journée de la femme», terme essentialisant, mais «journée internationale des droits des femmes». C’est dire que la dimension internationale de ce combat politique compte pour elles – l’un des grands slogans brandis en manifestation cette année concerne d’ailleurs la présidence étasunienne : «Ligature des Trump».
Ce tweet est injuste parce qu’il opposerait deux choses : les femmes afghanes et iraniennes d’une part, les femmes françaises de l’autre, ce qui est l’inverse du message internationaliste p
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