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Face à Nicolás Maduro, Donald Trump avait deux choix : la mise en place d’un dialogue contre nature ou le retour de la «pression maximale» contre l’autoritaire président vénézuélien. Après avoir essayé succinctement la première option, pour tenir sa promesse d’expulsions massives de migrants et céder aux pressions de son industrie pétrolière qui louche sur le brut vénézuélien, voici qu’il a brutalement changé d’avis. Le président américain a décidé fin février d’annuler la licence de la major pétrolière américaine Chevron, qui opérait au Venezuela depuis 2022 malgré les sanctions américaines. Privant du même coup le pays d’un cinquième du million de barils qui sortent chaque jour du sous-sol vénézuélien. Une semaine plus tard, vendredi, Nicolás Maduro a finalement répondu que cette décision allait «affecter» les rapatriements de migrants depuis les Etats-Unis souhaités par l’administration Trump.
La raison de la volte-face du milliardaire américain est assez floue, et plutôt contradictoire. Officiellement, c’est pour protester con
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