Davey Wreden, créateur de jeux vidéo : «Le cosy game est une sorte de fantasme inatteignable»

Davey Wreden, créateur de jeux vidéo : «Le cosy game est une sorte de fantasme inatteignable»

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Davey Wreden a fait un cosy game. S’il vous faut une analogie pour capter l’absurdité de cette phrase, disons que c’est comme si Georges Perec écrivait des romances Harlequin ou que Charlie Kaufman mettait en scène la nouvelle saison d’Un si grand soleil : un artiste absolument cérébral, inventeur pathologique de concepts, qui se collerait au genre le plus intrinsèquement sédatif, le plus lobotomisé et le plus programmatique de son média. Ce serait suspect – puisque c’est accessoirement un des plus populaires – et aussi intrigant. Agé de 36 ans, Wreden est l’auteur de deux jeux narratifs hors norme, The Stanley Parable (2013) et The Beginner’s Guide (2015), qui ont chacun causé à leur sortie une certaine sidération théorique, jouant de façon brillante sur les tenants de l’incarnation dans un monde virtuel, le libre arbitre du contrôleur, l’incertitude de la narration. Il n’avait plus donné de nouvelles depuis ces deux séismes consécutifs.

On appelle cosy games ces jeux qui, pour avoir presque toujours existé, n’ont véritablement explosé en tant que catégorie consacrée et dotée d’un nom que depuis une petite dizaine d’années, à la faveur de hits aussi bien indés (comme Stard

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