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Une verrière haute de 12 mètres illumine une longue ruelle où se croisent chalands et touristes. Beaucoup se laissent captiver par la décoration en fer forgé, sans prêter attention à l’autocollant orange apposé sur les vitrines de certaines boutiques : «Nous acceptons le bitcoin.» Le passage marchand du Grand-Cerf (Paris, IIe) est connu pour avoir été la première rue de France à proposer, il y a près de dix ans, le paiement avec la plus célèbre des cryptomonnaies, ces actifs numériques basés sur la technologie de la blockchain, un système de stockage et de transmission d’informations sécurisé et décentralisé.
Le gérant d’un magasin de décoration, Gaël Ouaki, avait alors convaincu une vingtaine de commerçants d’accepter le mode de paiement. Aujourd’hui les retombées économiques du «Bitcoin Boulevard» sont inexistantes. «J’ai reçu pas mal de paiements pendant deux, trois ans, mais aujourd’hui plus rien.» Il explique cela parla multiplication par plus de dix du cours de la cryptomonnaie depuis 2020, incitant ses détenteurs à conserver leurs actifs. Malgré ce premier revers commercial, le paiement avec des cryptomon
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