Insultes, outrances et mensonges : Donald Trump en roue libre à l’approche des élections américaines

A moins de deux semaines de l’élection, le candidat républicain jure à tout-va, qualifie Kamala Harris de «vice-présidente de merde» et évoque l’anatomie d’un golfeur défunt. De quoi susciter les moqueries des démocrates, qui mettent en doute ses capacités mentales.

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A ses yeux, Kamala Harris est «une vice-présidente de merde», une «personne stupide», une «tarée», une «véritable pourriture». Le président Joe Biden, «un mec débile et pathétique». Des élus démocrates Nancy Pelosi et Adam Schiff, il dit qu’ils font partie de ces «ennemis de l’intérieur» contre lesquels il a suggéré d’utiliser la force militaire. Aux électrices républicaines auxquelles il s’adresse lors d’un meeting à Détroit, dans le Michigan, le 18 octobre, il intime de «sortir [leur] gros porc de mari du canapé» pour qu’il aille voter. L’élection présidentielle américaine est imminente – elle aura lieu le 5 novembre – et le candidat Donald Trump est en roue libre. Il insulte, jure et semble pousser un cran toujours plus loin l’obscénité qui caractérise sa communication depuis son entrée en politique.

«Donald Trump avait déjà fait de telles sorties par le passé, par exemple en se vantant de p