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On l’apprend par Courrier international, qui relaie un article du quotidien belge néerlandophone De Standaard : dans les années 90 et jusque dans les années 2010, des adolescentes de 11 ans se sont vu prescrire, en Belgique, un traitement hormonal car leur taille dépassait «de plus de 2,5 écarts types les courbes de croissance – des courbes basées sur des moyennes, et non sur des risques pour la santé». Pendant deux ans en moyenne, ces gamines ont dû ingérer quotidiennement de l’éthinylestradiol, une hormone synthétique présente également dans la pilule contraceptive, à un dosage massif, «généralement 200 microgrammes, soit l’équivalent de sept pilules contraceptives ou d’une pilule du lendemain».
Une «bombe hormonale», résume De Standaard, avec, souvent, des effets secondaires délétères : accélération de la puberté, prise de poids rapide, vergetures et parfois une croissance mammaire anormale, des nausées, des maux de tête, des états dépressifs. Sans compter, à long terme, le risque d’une fertilité réduite. Une étude
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