Ligue des champions : le PSG sort Liverpool en gagnant la guerre des goals

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Le Paris-SG a surfé sur Anfield Road. Battus (0-1) à l’aller au Parc des Princes par le FC Liverpool, ce qui les mettait dans une position pour le moins précaire, les champions de France en titre ont livré un combat profond, courageux, constant, qui leur a valu de sortir le leader de Premier League aux tirs au but (1-0, 4-1) au bout de la nuit. La supériorité du club de la capitale ne s’est pas discutée sur les deux rencontres, pas plus sur la pelouse de Liverpool qu’à Paris. Ce mardi 11 mars, durant les deux heures de match comme lors de la séance des tirs au but, Gianluigi Donnarumma aura été le grand bonhomme de la soirée, renvoyant les critiques injustes qui l’ont accablé après le match aller dans les limbes. Courageux sur les innombrables centres que les Reds ont fait pleuvoir sur son but, formidable leader quand le bateau a tangué (et il a parfois tangué très, très fort), le portier italien a tenu son équipe sur son dos.

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Si le FC Liverpool avait laissé venir au match aller, subissant les assauts parisiens, son entraîneur Arne Slot n’avait pas modifié sa composition une semaine plus tard : le même onze. Pour autant, les Parisiens n’ont pas vu débouler la même équipe sur la pelouse d’Anfield. Mohamed Salah et ses coéquipiers ont attaqué pied au plancher, sans laisser un coin de terrain dans l’ombre, pour multiplier les situations dans la surface du portier parisien, sauvé sur sa ligne par Nuno Mendes (4e) dès les premières bourrasques. Il suffira d’un ballon, d’un seul, pour que les champions de France renversent la table : Ousmane Dembélé au début et à l’arrivée, Bradley Barcola en relais sur la droite et la défense liverpuldienne qui se prend les pieds dans le tapis, Ibrahima Konaté servant involontairement l’ailier tricolore qui en termine dans le but vide (0-1, 12e).

Le miroir inversé de l’aller : moins tu mets de pression sur la défense adverse, moins tu gagnes de duels dans l’entrejeu, plus tu marques. Cette bonne fortune, les Parisiens vont la mériter ensuite. Elle a valu son pesant d’intensité pour freiner les initiatives adverses, de compensation pour aller suppléer un partenaire battu, de qualité aussi dans les sorties de camp balle au pied pour obliger Konaté et consorts à surveiller leur propre but, les Reds passant plusieurs fois (16e par Dembélé, 31e par le même, 35e par Khvicha Kvaratskhelia) au bord de la correctionnelle sur des contre-attaques lâchées plein fer.

1-0 aux citrons pour les visiteurs et une donnée ahurissante : pas la moindre faute parisienne lors de la période initiale. Un niveau de contrôle qui, vu la vitesse imprimée au jeu, dit beaucoup de choses sur ce que l’entraîneur parisien Luis Enrique a su tirer de ses hommes. A cet instant, l’idée générale est que les Parisiens ont leurs adversaires bien en main. Les Anglais vont ainsi s’employer à desserrer l’étreinte. En créant un peu d’incertitude tactique déjà, modifiant la hauteur de leur bloc défensif pour que Dembélé, Barcola ou Vitinha voient leurs repères se brouiller.

Et en agressant plus franchement l’équipe parisienne, comme si faire parler le caractère et une sorte de force expressionniste pouvait étouffer la maîtrise des champions de France. Le temps pour Donnarumma de faire l’albatros sur une tête de Luis Diaz (55e), pour le défenseur équatorien du PSG Willian Pacho d’écoper tout ce qui se présente et pour le public de gronder à chaque fois qu’un attaquant rouge se laisse tomber dans la surface et la tempête passe, comme celle du début de match. Elle ne laisse cependant pas le match dans le même ordre. Les attaquants parisiens ne font plus mal. Plus actifs que leurs adversaires depuis le début de la rencontre, les milieux s’essoufflent. Les deux équipes ont glissé jusqu’à la prolongation ainsi, très au-dessous du rythme explosif qui les avait portées durant la première heure.

Et celle-ci a vu les joueurs de Liverpool s’éteindre à leur tour, laissant Désiré Doué faire passer quelques frissons dans les travées d’Anfield et remettant leur propre destin dans les mains de leur gardien brésilien Alisson Becker, en prévision de la séance de tirs au but. Deux signes vont alors venir au secours des Parisiens : le droit d’ouvrir la séance (jamais mauvais), et de tirer devant leurs propres supporteurs. Vitinha, Gonçalo Ramos, Dembélé et Doué ont réussi leur frappe, Darwin Nunez et Curtis Jones ont manqué la leur. Aston Villa ou le FC Bruges attendent le PSG en quart de finale.

Libération

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