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La scène semble tout droit tirée d’un film noir. A 10 h 30 ce jeudi matin, à l’entrée de l’agglomération grenobloise sur l’autoroute A41 reliant Chambéry à Grenoble à travers la prospère vallée du Grésivaudan, une BMW est mitraillée à l’arme automatique, une Kalachnikov, depuis une Renault Mégane RS blanche. Le conducteur de la BMW, blessé par une balle au coude, s’arrête alors sur la voie et tente de s’échapper à pied.
Les occupants de la Mégane ne lui laissent aucune chance : «Le véhicule agresseur a fait demi-tour, a emprunté l’autoroute à contresens pour venir le percuter violemment. Le corps a été projeté et retrouvé sur la voie opposée, précise le procureur adjoint de la République de Grenoble, François Touret de Coucy. D’après le légiste, la plaie par arme à feu ne serait pas mortelle et la cause de la mort, qui ne sera certaine qu’après l’autopsie, serait plutôt due au choc avec le véhicule ou la chute sur la chaussée.» Le procureur adjoint confirme aussi l’identité de la victime, qui avait été très vite révélée par le Dauphiné libéré : il s’agit de Jean-Pierre Maldera, 71 ans, ancienne figure de la pègre grenobloise des années 70 à 90.
Patron du clan des «Italo-Grenoblois» de sinistre mémoire, avec son frère cadet Robert disparu mystérieusement en 2015 dans la régi
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