Les images spectaculaires de la Lune rouge lors de l’éclipse lunaire

A quand la prochaine ? Comme prévu, le Soleil, la Terre et la Lune, dans sa phase pleine, se sont parfaitement alignés la nuit du 13 et le 14 mars, faisant rougir la Lune. Ce phénomène, visible depuis le continent américain, une grande partie des océans Pacifique et Atlantique ainsi que depuis l’extrême Ouest de l’Europe et de l’Afrique, a ravi les curieux munis de jumelles et de télescopes. En France métropolitaine, seuls les Bretons et les habitants de l’Ouest, ont pu profiter de ce spectacle céleste qui s’est produit entre 7 h 26 et 8 h 31 (heure française), avec un pic à 7 h 58, selon l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE).

Ce phénomène qui n’arrive que deux fois par an en moyenne est causé par la position des astres : la Terre se place entre la Lune et le Soleil, ce qui bloque les rayons solaires. En heurtant la Terre, ces derniers sont filtrés de leur lumière bleue, explique l’astrophysicien américain Fred Espenak. La lumière restante parvient néanmoins à atteindre la Lune, qui n’est plus éclairée d’une lumière blanche, mais d’un rouge profond ou orangé.

Pas de panique pour ceux qui ne se trouvaient pas en Bretagne, une éclipse partielle du Soleil, visible depuis toute la France métropolitaine, est prévue le 29 mars. Outre l’Europe, l’est du Canada, le nord de la Russie et le nord-ouest de l’Afrique devront pouvoir assister à ce nouveau spectacle céleste. En France métropolitaine, elle débutera à 9 h 50 et s’achèvera à 13 h 43, avec un maximum à 11 h 47. Le Soleil sera occulté à 31,4 % à Quimper, 23,5 % à Paris, mais seulement 9,9 % à Nice, selon l’IMCCE.

Comme dans le cas de l’éclipse lunaire, une éclipse solaire se produit lorsque le Soleil, la Lune et la Terre sont parfaitement alignés. Mais cette fois, c’est la Lune qui s’interpose entre les deux autres et occulte le Soleil, totalement ou en partie. A l’inverse de la Lune rougie, quiconque souhaitera admirer le ciel devra porter des lunettes spéciales pour que les rayons de l’astre solaire ne brûle sa rétine, avec des conséquences irréversibles.