Thomas Sotto, les massacres et le buzz, par Daniel Schneidermann

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Jusqu’à présent, Thomas Sotto n’avait pas attiré spécialement l’attention sur sa personne. Présentateur du service public (France 2) et d’une station privée (RTL), intervieweur de politiques ni excessivement complaisant ni vraiment offensif, il passait entre les gouttes des attaques habituelles contre les icônes du journalisme audiovisuel.

Pas de chance, c’est lui qui se trouve animer, le 5 mars, l’émission de RTL dans laquelle Jean-Michel Aphatie pousse son coup de gueule sur les «centaines d’Oradour» français en Algérie (lire la chronique «Médiatiques» de la semaine dernière). Du coup, quelques jours plus tard, le voici sommé de livrer son témoignage sur France 5, parmi ses pairs.

«J’aime beaucoup Jean-Michel, mais sur ce coup-là, je lui en veux un petit peu», commence Sotto, qui détaille. «Il fait deux choses. Une chose très utile, il met la lumière sur un sujet qu’on connaît mal…» Il insiste : «…et qu’on connaît trop mal, et qu’on n’apprend pas assez à l’école, au collège, au lycée, la colonisation». Voilà pour le bon point.

Mais aussitôt vient le mauvais point. «Mais il cède à une plaie du moment, le relativisme. Il blesse des gens, il froisse des gens, et c’est pas utile.» C’est vrai. Il doit être possible de ramener dans le débat les centaines de milliers de morts de la colonisation, avec tact et courtoisie.

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Libération

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