Primaire écologiste pour les municipales de Paris 2026 : David Belliard et Anne-Claire Boux qualifiés pour le second tour

Primaire écologiste pour les municipales de Paris 2026 : David Belliard et Anne-Claire Boux qualifiés pour le second tour

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Ce sera donc un duel final David Belliard-Anne-Claire Boux. Les militants écologistes de la Paris ont qualifié ce dimanche 16 mars pour le second tour de leur primaire pour les municipales de 2026 dans la capitale leur tête de liste 2020 et l’adjointe à la santé à Paris. Le premier est largement arrivé en tête, il a obtenu 47 % des suffrages, quand la seconde a récolté 28 % des voix. Derrière, les deux autres candidates, Fatoumata Koné et Aminata Niakaté, recueillent 15 % et 10 %. Les deux qualifiés ont désormais une semaine pour se départager, le vainqueur sera connu dimanche prochain.

La campagne interne, étonnamment plutôt calme selon plusieurs verts parisiens, a été marquée par l’irruption de Yannick Jadot à la fin du mois de janvier. Alors qu’une rumeur persistante laissait entendre qu’il pouvait se présenter aux municipales dans la capitale, le sénateur de Paris était sorti du bois dans le Parisien pour annoncer sa candidature. Mais pas pour participer à la primaire de son parti, ça non. Pour que les prétendants déjà en lice se retirent à son profit.

Soutenu par la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, l’ancien candidat à la présidentielle a, pendant plusieurs jours, tenté de convaincre les siens du bien-fondé de sa démarche, affirmant qu’il souhaitait éviter les divisions internes et que grâce à sa notoriété, il était le mieux placé pour croiser le fer avec la médiatique Rachida Dati, candidate de la droite. Sans succès. Il se retirera finalement. «Nos quatre candidats ne sont pas infamants mais aucun n’écrase le game. Jadot c’était la possibilité d’attirer les socialistes mécontents de leur propre primaire», regrette encore aujourd’hui un proche de Tondelier.

Membre de la majorité municipale actuelle avec les socialistes et les communistes, les écologistes ne veulent plus jouer les supplétifs. Après les victoires vertes dans plusieurs grandes villes comme Bordeaux, Lyon, Strasbourg ou Poitiers en 2020, les écolos pensent pouvoir remporter Paris en 2026. D’autant que, selon eux, les points du bilan les plus salués ces dernières années ont été portés par les Verts. Leur tour serait donc venu.

Mais le vainqueur de la primaire qui sera désigné le week-end prochain, quel qu’il soit, ne se lancera pas dans la bataille qu’au nom des Verts. Il tentera en effet d’œuvrer à un rassemblement de la gauche dès le premier tour des municipales prévu en mars 2026, tel est l’esprit d’un appel à l’union publié par le parti en décembre 2024.

Contrairement aux socialistes, qui disent aussi vouloir un rapprochement le plus tôt possible, les écologistes entendent bien dialoguer avec La France insoumise. Mais une alliance dès le premier tour n’est aujourd’hui qu’hypothétique. A chaque élection, les uns et les autres se fixent cet objectif sans jamais y parvenir. En 2020, le PS et les Verts étaient partis séparés au premier tour des municipales à Paris. Le candidat écolo David Belliard y avait obtenu 10,79 %, des voix avant de se rallier à Anne Hidalgo pour le second.

Libération

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