Katherine Foxton-Scott le reconnaît, elle n’avait «jamais fait attention» aux étiquettes en faisant ses courses à Toronto, où elle vit. Mais ça, c’était avant. Avant les attaques répétées de Donald Trump contre le Canada, qu’il veut annexer et qu’il cible au portefeuille avec des droits de douane de plus en plus élevés. Alors, geste de résistance et de fierté, Katherine Foxton-Scott s’est mise à regarder les étiquettes dans les supermarchés. «Je n’ai pas acheté un seul produit américain depuis le 1er février», se félicite cette Canadienne de 75 ans.
Et ce matin de mars, elle a choisi le supermarché canadien Metro en raison des nombreux autocollants décorés du symbole national – une feuille d’érable – qui fleurissent dans les rayons depuis le retour de Trump à la Maison Blanche. Si l’ancienne RH retraitée, qui a toujours habité à Toronto, ne trouve pas de produit canadien, elle se tourne vers ceux qui viennent d’autres pays. Tout sauf les Etats-Unis. Le plus dur à remplacer ? «Les barres Bounty et les serviettes en papie
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