Ukraine : Trump et Poutine doivent se parler cette semaine, réunion militaire à Londres jeudi

Ukraine : Trump et Poutine doivent se parler cette semaine, réunion militaire à Londres jeudi

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Il en est persuadé : l’Ukraine, les Etats-Unis mais aussi la Russie «veulent que tout cela se termine». L’envoyé spécial américain, Steve Witkoff, a donc affiché dimanche 16 mars sa confiance avant un entretien entre Donald Trump et Vladimir Poutine, annoncé pour les jours qui viennent. «Beaucoup de choses doivent encore être discutées, mais je pense que les deux présidents vont avoir une discussion vraiment bonne et positive cette semaine», s’est-il avancé sur CNN.

Le Kremlin avait affirmé vendredi que Vladimir Poutine avait remis à l’émissaire américain un message à Donald Trump au sujet de sa proposition de trêve de trente jours, d’ores et déjà entérinée par l’Ukraine. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avaient quant à eux évoqué samedi au téléphone le processus diplomatique visant à mettre fin à la guerre russo-ukrainienne. Les deux hommes ont «discuté des prochaines étapes du suivi des récentes réunions en Arabie Saoudite et sont convenus de continuer à travailler au rétablissement de la communication entre les Etats-Unis et la Russie», a fait valoir le département d’Etat, sans autres précisions.

De son côté, le ministère russe des Affaires étrangères avait noté que les deux hommes avaient abordé «les aspects concrets» du suivi des pourparlers de Djedda et qu’ils étaient «convenus de rester en contact», sans mentionner le projet de cessez-le-feu. Jeudi 13 mars pourtant, Vladimir Poutine avait posé des conditions maximalistes comme la cession par l’Ukraine des cinq régions annexées par Moscou, l’abandon des ambitions de ce pays de rejoindre l’Otan et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place.

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La semaine sera également marquée par une réunion des chefs militaires des pays prêts à aider au maintien de la paix en Ukraine en cas de cessez-le-feu. La rencontre, à Londres, est programmée pour jeudi 20 mars afin de concrétiser les plans de maintien de la paix en cas de trêve avec Moscou. Keir Starmer a évoqué de «nouveaux engagements mis sur la table» samedi, par un groupe «plus grand» qu’il y a deux semaines. L’initiative se retrouve baptisée «Coalition of the willing», la «coalition des volontaires», une référence implicite à celle qui s’était mise en place pour apporter un soutien à l’invasion de l’Irak par George W. Bush en 2003.

Pendant un sommet virtuel organisé par Keir Starmer samedi, une trentaine de dirigeants d’Etats ou d’organisations soutenant l’Ukraine ont décidé d’exercer une «pression collective» sur la Russie, qu’ils soupçonnent de vouloir poursuivre la guerre, pour la pousser à donner son aval à un cessez-le-feu. «La balle est dans le camp de la Russie» qui «devra tôt ou tard […] s’engager dans des discussions sérieuses», a lancé le Premier ministre britannique. A ses yeux, c’est clairement Vladimir Poutine qui «essaie de retarder» les choses.

Libération

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