«On regrette de ne pas avoir vécu notre adolescence comme les autres générations» : cinq ans après le premier confinement, des jeunes et des séquelles

«On regrette de ne pas avoir vécu notre adolescence comme les autres générations» : cinq ans après le premier confinement, des jeunes et des séquelles

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Ils avaient entre 15 et 18 ans lorsque le Covid-19 a explosé. Adolescents confinés, ils ont été privés des sorties, rencontres et expériences de leurs aînés. Une parenthèse qui a laissé des traces, cinq ans après le coup d’envoi du premier confinement, le 17 mars 2020, chez ces désormais jeunes adultes. «Ils ont une plus forte propension à l’isolement, une capacité d’intégration moindre», confirme Pierre Mercklé, professeur de sociologie à l’université Grenoble Alpes. Libération est allé à leur rencontre dans le Pas-de-Calais, à Nice et à Bordeaux.

Dans la salle de la mission locale d’Avion, une commune du bassin minier du Pas-de-Calais, ils sont trois : Frédéric, 21 ans, écussons de The Cure et Nirvana cousus sur sa veste en jean ; Evan, 22 ans, ancien étudiant, visage doux et piercings ; Tom, 23 ans, un enthousiaste, qui veut aider les autres comme il a été aidé. Ils sont aujourd’hui dans un parcours d’insertion professionnelle, en contrat d’engagement jeune, et ont des projets d’avenir. Ce qui n’avait rien d’évident à la sortie de l’épidémie de Covid.

Libération

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