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A Libération, le sujet de la dance music est traité par deux services : mode de vie, pour tout ce qui concerne la fête, son économie, ceux qui la pratiquent et son importance pour notre société, et culture, pour ce qui a trait à l’actualité de la création, aux artistes, aux festivals et aux sorties discographiques. Cette répartition fait écho à ce réflexe culturel largement partagé (voire dominant) qui a longtemps poussé nos institutions à placer les clubs de musique électronique sous la tutelle du ministère du commerce et du tourisme plutôt que sous celui de la culture (jusqu’à leur migration et la création d’un label «Club culture» avalisé, après des années de lutte, par la ministre Rachida Dati) : la musique électronique de danse (house, techno, etc.) demeure perçue de prime abord par sa composante festive à toutes les échelles de la party, des raouts géants aux fêtes quasi privées, plutôt que par sa longue et riche histoire culturelle.
Oublieux des liens étroits du jazz ou du rock’n’roll avec la piste de danse, une large partie du grand public a opéré une manière de métonymie entre la dance music et son o
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