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Albert Corrieri devra encore attendre. Ce mardi 18 mars, le tribunal administratif de Marseille a rejeté la requête de l’homme de 102 ans qui réclamait à l’Etat français d’être payé pour les deux ans, un mois et trois jours de travail forcé qu’il a effectués durant la Seconde Guerre mondiale, enrôlé malgré lui au titre du Service du travail obligatoire (STO). Le tribunal a débouté le centenaire au motif que sa demande était prescrite, argument déjà utilisé à Nice en février dernier dans un procès similaire initié par Erpilio Trovati, 101 ans, lui aussi ancien du STO.
Le 13 mars 1943, à l’âge de 21 ans, Albert Corrieri avait été cueilli dans le restaurant du Vieux-Port où il officiait pour suivre le même mouvement que les quelque 700 000 jeunes hommes français réquisitionnés par l’Etat collaborationniste de Vichy, sur demande des nazis. Affecté à l’usine chimique IG Farben, dans le camp de Ludwigshafen, il trimera jusqu’à la libération du camp par les soldats américains, le 15 avril 1945. Il avait évalué son préjudice à 43 200 euros, soit l’équivalent de journées de 10 heures à 10 euros l’heure, sous les bombes permanentes lancées par les Alliés, l’une d’elles le blessant grièvement au bras. «Des bombardements, j’en ai subi plus
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